Afficher la carte

marker icon
 Fullscreen-Logo

Le Pont

Le pont des Ollières est mentionné pour la première fois en 1285. Il se trouvait sur l’importante route qui, à l’époque, reliait Privas à Saint-Agrève et au Puy, centre de pèlerinage à la Vierge et point de départ pour le grand pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. A l’échelle locale, cette route permettait d’aller en montagne vendre le vin et les autres produits du Bas-Vivarais. Il fut très souvent emporté par les crues de la rivière. Le pont actuel date de 1891, et il succéda à un pont suspendu inauguré en 1858.

marker icon
 Fullscreen-Logo

Le Temple

La région des Ollières fut très marquée par les guerres de Religion qui durèrent chez nous du XVI° siècle au début du XVIII°. Les protestants ne purent bâtir un lieu de culte qu’après la Révolution, qui leur donna la liberté religieuse. Le temple actuel est contemporain du pont, et date donc aussi de 1891.

marker icon
 Fullscreen-Logo

Le Bas Pranles

Autrefois, la commune des Ollières (Las Oleiras en patois occitan, ce qui signifie le lieu où on fabriquait des oules, ou marmites) s’arrêtait en rive gauche de l’Eyrieux. Ce qui explique le nom de ce quartier, qui correspondait au bas de la commune voisine de Pranles. La commune des Ollières englobait celle de Dunière-sur-Eyrieux jusqu’en 1907.

marker icon
 Fullscreen-Logo

L’Eglise

Construite dans le style néo-gothique alors à la mode, l’église actuelle ne date que de 1885. Elle remplaça une église plus ancienne, bâtie en 1744, alors que la paroisse catholique des Ollières n’était qu’une « succursale » de celle de Saint-Fortunat. La commune, de même, faisait alors partie elle aussi de Saint-Fortunat, et ne devint « indé-pendante » qu’en 1773

marker icon
 Fullscreen-Logo

Les Cimetières

La commune des Ollières présente l’originalité d’avoir deux cimetières. L’un, en rive droite, date de 1922, et reçoit principalement les défunts protestants. Il a succédé à un cimetière plus ancien, proche du temple actuel. Beaucoup de familles protestantes ont conservé des cimetières familiaux, parce que le cimetière public leur était interdit. Le cimetière « catholique », sur la route de Saint-Michel-de Chabrillanoux, est contemporain de l’église (1885), et a remplacé un ancien cimetière communal qui se trouvait au sommet de la rue de la Chapelle.

marker icon
 Fullscreen-Logo

La Grand Rue

La Grande Rue était vers 1950 le quartier le plus vivant du village. Elle le devait aux ouvriers de l’usine, qui la parcouraient quatre fois par jour pour aller ou revenir du travail, et aussi à la proximité de la gare.
En partant du bas de la rue, on trouvait à gauche un boulanger, un second boulanger, un boucher,un garagiste et sa pompe à essence, un cordonnier, un tabacs-journaux-bazar ; à droite, on trouvait une épicerie, une modiste, un horloger, un coiffeur pour hommes, un hôtel-restaurant, un médecin, un marchand de charbon et de matériaux de construction. On pouvait trouver aussi un maçon, une couturière, un pêcheur de l’Eyrieux, etc. Les Olliérois pouvaient se procurer dans leur village tout ce qui leur était nécessaire.

marker icon
 Fullscreen-Logo

Rue de la Chapelle

Elle s’appelle ainsi parce qu’elle conduisait autrefois à la chapelle qui précéda l’église des Ollières. Mais surtout, elle est sur le tracé de la route qui conduisait autrefois du Rhône à Saint-Sauveur-de Montagut. Vers 1840, on construisit l’actuelle route départementale 120, prolongée vers Saint-Agrève en 1860-1880, et qui devint alors par les gorges de l’Eyrieux la principale voie d’accès du Rhône à la « Montagne » du Haut-Vivarais.

marker icon
 Fullscreen-Logo

La Gare

Le train arriva aux Ollières en 1891. Il circulait sur une voie étroite, qui faisait partie du réseau de la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux (C.F.D.). Jusqu’en 1968, date de la fermeture de ce réseau en Ardèche, il transporta des voyageurs, du bois de la montagne, des fruits et du vin de la vallée. Aujourd’hui, la voie, appelée
« Dolce Via », a été aménagée pour les promeneurs et pour les véhicules non motorisés. Sa pente douce et régulière rend le voyage facile dans les deux sens, de La Voulte à Saint-Agrève. L’ancienne gare abrite désormais l’Office du Tourisme.

marker icon
 Fullscreen-Logo

Les Usines

Le travail de la soie, alimenté d’abord par la force motrice de l’Eyrieux, s’installa aux Ollières dès le début du XIXe siècle. Dirigé par la famille Fougeirol, dont on aperçoit encore les petits châteaux sur la pente, et qui occupa longtemps la mairie des Ollières. Il regroupait la filature, le moulinage (torsion des fils sur eux-mêmes), la construction de machines textiles ; il employait vers 1860 plus de 300 personnes. Edouard Fougeirol (1844-1912) fut député et sénateur de l’Ardèche. L’entreprise Fougeirol ferma en 1970. Un instant remplacée par d’autres, elle céda ses bâtiments à la commune, qui y installa notamment un pôle médical, des logements sociaux, la salle des fêtes, cinéma, bibliothèque, des artisans et des bureaux pour la communauté d’ Agglomération Privas Centre Ardèche (CAPCA), dont les Ollières fait partie. La cheminée carrée des anciennes usines est remarquable.

Pour plus des photos et de l’histoire sur Les Ollières visitez le site : www.lesollieres-pittoresque.fr